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Oscar-Buckmaster : un réseau de résistance en Haute-Bretagne, 1943-1944
de Daniel Jolys
JOLYS Daniel, 2022, 374 p.
Durant la Seconde Guerre mondiale, entre l'armistice du 22 juin 1940 et la Libération, les réseaux de la résistance intérieure française n'ont cessé de se multiplier. Parmi ces organisations clandestines, plus de 90 réseaux étaient subordonnés à la section française du Special Operations Executive (SOE), un service secret britannique, dirigée par le colonel Maurice Buckmaster. En juin 1943, le capitaine François Vallée (Compagnon de la Libération) a pour mission d'organiser le premier réseau Buck-master en Haute-Bretagne. Sous le nom d'Oscar-Parson, cette formation va rapidement s'étendre sur l'Ille-et-Vilaine et sur une partie de la Loire-Atlantique, du Morbihan et des Côtes-d'Armor. Le réseau est articulé en secteurs géographiques : Rennes, Saint-Malo, Châteaubriant, Guipry-Messac, Martigné-Ferchaud, Guer, Saint-Aubin-du-Cormier, Hédé, Mordelles… Parachutages d'armes, formation des combattants de l'ombre, recrutement, observations, accueil des réfractaires au STO et d'aviateurs alliés, fausses cartes d'identité, telles étaient les activités clandestines de ce réseau, activités qui ne vont pas passer inaperçues. Le 8 octobre 1943, la Sipo-SD de Rennes (Gestapo) arrête quatre gendarmes et plusieurs membres du réseau à Martigné-Ferchaud. Ce n'est que le début d'une traque sans merci. Les mois suivants, plus de 150 personnes tombent dans les filets de la police allemande dont 106 d'entre elles seront déportées. En mars 1944, le réseau Oscar-Buckmaster est anéanti. A Martigné-Ferchaud, une stèle surmontée d'une croix de Lorraine rappelle le sacrifice de ces femmes et de ces hommes à qui nous devons notre liberté
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